« Qui es-tu ? » avait-il demandé 

Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Qui étais-je? Pourquoi étais-je ici. Ma vie se résumait à la pénombre, mes souvenirs n’étaient que mes prédictions. Je n’étais une simple créature qui servait Lord Herken, mon bienfaiteur. Il n’était pas venu aujourd’hui, c’était un autre homme qui déverrouilla la porte de la cave. Une légère odeur marine envahit la sombre pièce. Les yeux toujours clos, une vision s’empressa d’apparaître dans mon crâne. Il descendait les marches puis quatre minutes et trente secondes plus tard, les troupes de la marine l’embarquèrent. Il était déjà fichu, mais je pouvais changer le cours des choses en lui expliquant la bonne démarche à suivre.

Depuis le temps que j’eu appris que j’avais ce don de voyance extralucide, mes prédictions ont toujours étaient d’une extrême justesse, seul ma parole et mes actes pouvaient changeaient le cours du temps. C’est pour cela qu’on me nomma « l’enfant de Dieu », dans la maison japonaise de Lord Herken, on me nomma Kamiko.

Je me levais du sol, et posant ma tête contre cet homme au chapeau inconnu. J’approchais ma tête, sans le voir. Aucune vision de lui n’apparaissait clairement, il était un simple homme qui n’était pas Lord Herken. Dans un futur alternatif, je pouvais probablement le sauver d’être pris par les gardes. J’approchais ma tête, en face de ses yeux je présumai vu que je ne voyais rien. Je caressais sa joue afin d’obtenir le plus de renseignement possible sur sa personne, en attente de vision, je ne voyais que son apparence dans ma vision.

« Je savais que tu allais venir…un jour…tu es Sabo...tu devras me sauver...»

Lord Herken était foutu, il ne me restait plus que lui. Je ne voulais pas tomber entre les mains du gouvernement, il allait m'enfermer dans un endroit encore plus sombre que cette cave, le gouvernement mondial m'utilisera, m'exploitera, m'ahniant tout possible bonheur. Je voulais vivre et me créer des souvenirs comme avec Lord Herken.

J'étais dans ses bras, lovant près de son torse. J'entendais son coeur battre, le contact humain était si chalereux. Ma main glissa jusqu'à trouver la sienne. Je l'entendis bégayer quelques mots, il devait être surpris. Nous étions de parfait inconnus, mais je connaissais son identité grâce à ma vision. Je lui passais par l'occasion une clé. Ce n'était pas n'importe quelle clé, elle détenait les indices de ma captivité. J'espèrais juste qu'il était assez futé pour le découvrir. En attendant il devait partir. Je le poussais d'un gestion violent, me décollant de lui.

"PARS MAINTENANT!", hurlais-je

Il s'enfuit, laissant la porte entreouverte avec une légère lumière qui vint carresser ma peau blanche. Lumière qui m'était impossible de voir, vu que je ne voyais pas le monde réel, seulement des visions.

Des soldats de la marine arrivèrent assez vite, ils me mirent des menottes qui m'enpêchèrent d'avoir de nouvelles visions. Elles étaient composées d'un minéral marin qui empêchait toute utilisation d'un mangeur du fruit du démon, dont moi.

Le vide dans ma tête, juste des rêves qui me transportent au delà de mon imagination. Je fais des pas sans savoir où je vais. Ma tête est probablement cagoulée d’un sac plastique, me faisant passer pour la pire des criminelles face à tous les citoyens. Devais-je en être triste ? Je ne savais pas, mon seul souvenir était Lord Herken qui s’occupait de moi après mon réveil. Lord Herken était mon premier souvenir, mon attachement au passé et la raison qui me guidait vers le futur. Je marchais, sans pouvoir avoir de nouvelles visions. J’étais une coquille vide sans aucun point de rattachement, si ce n’était Lord Herken. Le temps de Lord Herken est cependant révolu, il ne pourra plus s’occuper de moi. On m’a découvert.

Je sentais des mains se baladaient sur mon corps, j’étais figée. Je n’avais pas peur, je subissais la vie comme d’habitude. Je n’avais le control de rien, mais s’en était devenu normal. Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé par la suite, mais tout m’a semblé si flou. Je sentis arriver de plus en plus près d’une énorme ville, j’entendais des gardes de plus en plus nombreux.  J’allais devenir le joyaux du Gouvernement, enfermé au sein même de cette maison, la plus gardée, la plus imprenable. L’oiseau que j’étais allée être enfermée.

Les yeux clos, j’entendis un bombardement, une fusillade. Des bombes si fortes que j’en devais sourde un moment. Mon corps devint lourd, je ne compris rien du tout.  Je n’étais déjà plus là, mon esprit était devenu une simple et légère brume sans chemin. Je n’étais  qu’une vapeur d’eau,  transparente et fumante. J’étais soudainement devenu un rien, comme au début avant que Lord Herken me réveille. Ce vide dans ma tête qui me fait peur, ce vide qui me fait questionner sur mon passé. N’étais-je pas une sorte de machine avec un seul programme ? Je n’étais déjà plus de ce monde quand le dernier coup de feu retentit. Mon esprit qui subissait le temps, n'ayant plus aucune notion de ce qui pouvait se dérouler autours de moi. Ce dernier bruit me fit pourtant valser et tomber dans l'eau.

Sabo c'est un garçon qui a du vécu, il en a vu des choses. Il a vécu son bonheur, se souvenant de ces moments avec ses "frères". Comment pouvait-on oublier ce moment qui nous a permi nous forger. Le Sabo actuel était un adulte forgé. Combattant contre les injustices avec cet équpage qui l'avait receuilli comme sa propre famille. Un chemin qui s'est dévié de ses frères, mais pourtant il n'oubliera jamais le passé.

Il était sur une mission, particulière certes car il était seul sur le coup. Le premier temps consistait en une infiltration pour récupérer des documents sur la structure de la prison aux esclaves. Seulement il y avait eu un contre-temps, quand il était rentré dans cette demeure d'un certain Lord Herken, un certain ingénieur dans l'habitation. C'est avec surprise qu'il vit une drôle de créature. "Créature", c'est bien le seul mot qui lui est venu à l'esprit.

Une apparance voluptueuse, aux courbes gracieuses, des cheveux si long qui atterissaient sur le sol, cette peau cafardeuse. Il y avait une sorte d'esclave au sous-sol. Le plus inquiétant était qu'elle avait les yeux bandés et semblait ne pas être sorti de là depuis un moment vu l'état des jambes qui parraissait squelettique. Cette demoiselle aveugle était séquestrée. Il s'était alarmait, mais une nouvelle chose. Elle lui conta le futur, et surtout son prénom même...Sabo...

Alors maintenant? Actuellement? Il s'était jeté dans la gueule du Loup pour la sauver. Ce n'était pas une esclave ordinaire, et après des recherches en vain, il en vint à la conclusion que cette demoiselle était la convoitise du gouvernement mondial. Un joyau vivant. Des cris, de la guerre, de la violence. En un seul jour tout se déroula rapidement. Il avait crée une bataille.

Des coups de feu, du sang qui gicle contre les assassins, des bruits métalliques.

Pour délier l'histoire et comprendre le but du gouvernement mondial, il fallait faire saigner le peuple.

Des morts, des blessées et une aveugle à l'eau.

Sabo se jeta dans l'océan.

Ce jour-là, le peu de troupes de la marine sur le transport du Joyau du gouvernement fut une erreur fatale. La joyau était tombée, entre les mains de l'équipage de Dragon. Ceux qui luttaient contre l'injustice.

Sabo ramena la demoiselle sur son bateau, avec lui un petit équipage. Des matelots sans importances qui semblaient juste respirer la joie de vivre. La demoiselle jusqu'à un réveil incertait logeait dans une chambre sombre, un morceau de tissus couvrant ses yeux si fragiles. Tous étaient là, parlant à messe basse sur ce qu'allait devenir cette ancienne esclave. Sabo fut le premier à prendre la parole.

S a b o : " Quand elle se réveillera, il faudra l'interroger sur elle. C'était un convoi important d'après mes recherches, dont elle était le centre. Seulement ce n'était pas elle qui tirait les ficelles, mais le gouvernement! Il y avait peu de marine...donc..."

Mousaillon : " Sabo, on pourrait dire..qu'il y avait peu de personnels sur ce coup -ci pour faire encore moins parler de cette affaire...et garder...cette femme dans le secret absolu?!"

S a b o : "Hélas..je crains que ça soit celà. En attendant de voir ce que nous réserve cette femme, nous devons tout de même lui octroyer sa propre liberté! Ne l'oublions pas!"

Mousaillon : "Mais M'sieur! Et si...si c'était une pirate?!"

S a b o : " Dans ce cas, on fera de même. Notre seul but est d'éviter les injustrices, séquestrer et baloter des personnes sans leur accord est une des plus grandes injustices. En attentand on va aller à la grande ville portuaire, pour retrouver Dragon."